La découverte des limites
Les constats alarmants se font de plus en plus pressants :
Les énergies fossiles seront un jour épuisées ;
Certaines alternatives sont pernicieuses (cf agro-carburants versus crise alimentaire) ;
L ’intensité des activités humaines est corrélée à la demande énergétique et donc aux émissions de GES[1] ;
La part de l ’énergie dans l ’empreinte écologique ne cesse de croître.
L’empreinte écologique mondiale
Il s’agit d’un nouvel indicateur popularisé par le WWF[2] dans les années 2000 désignant les besoins, exprimés en hectares, transformés en atteintes causées à la biosphère par l'activité et le mode de vie des résidents.
D’après cet indicateur, la capacité de la planète à absorber nos activités est dépassée depuis les années 80.
En France on « consommait » une planète en 1961 pour 3 dans les années 2000.
On pourra se reporter au rapport « planète vivante WWF 2002 »
dont est tiré l'extrait ci-après :
« L’empreinte écologique mesure l’utilisation par l’homme des ressources naturelles renouvelables. L’empreinte a grimpé de 80% entre 1961 et 1999 pour atteindre un niveau de 20% supérieur à la capacité biologique de la Terre. Cette mesure est exprimée en nombre de planètes, chaque planète représentant la capacité biologique productive totale de la Terre en une année. La consommation des ressources naturelles peut techniquement dépasser la capacité productive de la planète en diminuant le capital naturel de la Terre. Néanmoins cette situation ne peut être maintenue indéfiniment. »