Introduction
Rôle des fondations
Les fondations « ancrent » la construction sur la surface du terrain, elles transmettent les charges du bâtiment sur le sol naturel. Deux éléments essentiels à connaître :
la qualité du sous-sol avec sa capacité portante par une analyse géotechnique,
l'action des contraintes due au bâtiment et à son exploitation sur les fondations par un calcul des charges.
La fondation est dite superficielle quand elle se trouve à moins de 3 mètres de profondeur du terrain naturel. Au-delà on dit que les fondations sont demies profondes ou profondes. Ces fondations sont réalisées généralement en pieux, micro-pieux ou puits pour atteindre la couche « d'ancrage ».
Le mode de construction des anciens
Jusqu'à l'apparition du béton, on réalisait des fondations peu profondes, de l'ordre de quelques dizaines de centimètres pour certaines habitations, la stabilité de la construction jouait sur la largeur de l'assise des maçonneries (40 cm au minimum et un sur-dimensionnement des structures).
Par ailleurs la souplesse des mortiers de chaux dans l'usage des fondations en «béton romain» décrit notamment par Vitruve[1], permettait une très bonne résistance mais également une certaine «souplesse», ce type de fondation permettait une adaptation au tassement tout en conservant une cohésion de la maçonnerie.
Ces techniques anciennes et traditionnelles ont été réutilisées par des auto-constructeurs ou pour la restauration.