Les types de fondation superficielle
Il en existe trois types :
la «semelle filante», cas le plus courant, que l'on retrouve sous les murs porteurs,
les semelles isolées se trouvant sous les poteaux,
Le radier, utilisé lorsque la contrainte admissible du sol ne peut supporter l'ouvrage.
Fondation en semelle filante
Réalisée à une profondeur hors-gel, la fondation est constituée d'une «semelle », espèce de poutre horizontale posée sur un béton de propreté en fond de fouille. La semelle peut-être armée ou non suivant les contraintes exercées par les charges.
Le calcul des charges se fait à partir des caractéristiques mécaniques des sols sur lesquels l'ouvrage va être fondé, obtenues à partir d'essais de laboratoire ou d'essais in-situ.
La détermination de la section de la semelle de fondation est obtenue avec la formule générale , G représentant les charges permanentes (murs, planchers, charpente, ...) et Q les charges d'exploitations (mobilier, ...).
Fondation en radier
Elle est nécessaire lorsque la nature du terrain ne peut supporter les charges. Le radier se compose d'une plate-forme actuellement réalisée béton armé reposant sur le fond de terrassement et posé sur un "hérisson" (un lit de pierre), avec un drainage installé dans le lit de pierre permettant de garantir toute infiltration et d'évacuer les gaz telluriques (Radon).
Une isolation posée sous le radier et en périphérie permet d'améliorer sensiblement les performances énergétiques.
Fondation en mini-pieux
Pour une maison individuelle, sur un terrain de faible résistance et peu homogène, lorsque la réalisation d'un radier peut s'avérer une solution impossible pouvant conduire à des tassement différentiels et entrainer des désordres importants.
Dans le cas d'une maison individuelle, il faut parfois avoir recours à la réalisation de fondations en mini-pieux. Cette intervention reste toutefois onéreuse.