Les différents conditionnements du combustible
Selon les techniques retenues différentes solutions de conditionnement sont possibles avec différents taux d'humidité résiduelle
contenue.
Les bûches
Les essences dures (frêne, hêtre, chêne...) sont les plus adaptées à la tenue du feu du fait de leur forte densité. Le taux d'humidité recommandé est de 20% pour obtenir un bon rendement et des rejets polluants moindres. Un bois à 50% d'humidité divise par deux son pouvoir calorifique théorique (autour de 16000 kcal/kg) et donc, le rendement de l'installation, tout en augmentant les rejets polluants (C.O.V, dioxine...) et le bistrage du conduit de fumée.
Les plaquettes
Il s'agit de bois déchiqueté sous forme de plaquettes de 2 à 5 centimètres de long avec un taux d'humidité de l'ordre de 10%. Elles servent à l'alimentation des chaudières automatiques et sont stockées dans un local dédié à coté de la chaudière. L'alimentation se fait au moyen d'une vis sans fin qui les entraînent du local au foyer. Un système de disconnection évite le contact du bois en flamme avec les plaquettes arrivant par la vis afin d'éviter la propagation du feu à travers le dispositif d'alimentation et l'embrasement du stock de bois dans le local
Les granulés
Ce sont des sciures, résidus de scieries ou d'exploitations, compressés en cylindres de 15 à 25 mm de longueur pour 6 à 8 mm de diamètre. Leur humidité résiduelle doit être inférieure à 10%. Ils sont conditionnés en sac de 15 à 20 kg pour le poêles ou en pour l'alimentation des chaudières automatiques.
Les bûches de bois densifié
Ce sont des cylindres de 20 à 50 cm de long et de 30 mm de diamètre (ou sous forme de briquettes), constitués de résidus (sciures et copeaux ).
