Une activité qui se « normalise »
L'utilisation du bois-énergie a surtout l'image d'un système très local avec un auto prélèvement des ressources dans l 'environnement proche (on coupe son bois pour l'hiver) et plutôt rural.
Mais l'émergence de la question de développement durable et le fait que le bois en tant que matière d'œuvre en chauffage est neutre en termes d'émission de gaz à effet de serre (le CO2 rejeté lors de la combustion n'est autre que celui qu'il a stocké pour sa croissance) et est renouvelable, les forêt constituant de plus des réservoirs de stockage de carbone, a conduit à structurer la filière qui s'introduit de plus en plus dans le système urbain.
Cette structure touche les deux segments, les appareils de chauffage à travers le label « Flamme Verte », le combustible avec la norme « NF[1] Bois de Chauffage » et « NF[1] granulés biocombustibles » :
Le label Flamme Verte[2] a été créé pour promouvoir les appareils les plus performants en termes de rendements et de pollution à travers un classement en étoiles (de 1 à 5) dons seuls ceux qui ont obtenus 3 à 5 étoiles sont éligibles.
La norme [1] NF Bois de Chauffage[3] oblige les entreprises certifiées à fournir des informations sur la nature bois livré (taux d'humidité < 20% pour un bois sec près à brûler, quantité, essence délivré) afin que le consommateur puisse se fournir avec une meilleure visibilité des performances de chauffage attendues.
Les installateurs, comme pour les installation solaires (ou le gaz) qui sont formés à la pose de ces appareils sont titulaires de l'appellation « Qualibois » (source : le portail des installateurs d'énergies renouvelables).