Les capteurs à air
On pourra se reporter à l'ouvrage de A.Liebard et A. De Herde [1][1]. On distingue deux types de capteurs :
Les capteurs à air en façade
Ce sont des systèmes hybrides fonctionnant en mode passif (lorsque le rayonnement solaire ne dépasse pas une valeurs seuil) avec un stockage direct dans les locaux ou en mode actif avec un stockage pour assurer le déphasage et une circulation d'air par ventilateurs avantageusement alimentés et régulés par production électrique d'origine photovoltaïque.
Le capteur fenêtre est constitué de deux fenêtres distantes entre elles de 10 à 20 centimètres pour permettre à l'air de s'échauffer et de circuler. En mode actif, un store absorbant se met en place entre les fenêtres tandis qu'un ventilateur pulse l'air vers le stockage situé horizontalement ou verticalement et préférentiellement au centre du bâtiment (1 à 2 tonnes de galets par m² de capteur).
Les capteurs solaires à air
Ils réchauffent l'air prélevé à l'extérieur en passant à travers un capteur solaire (vitrage devant un absorbeur sombre isolé) et le diffusent à l'intérieur soit directement (appoint), soit en passant à travers un lit de galets servant de stockage thermique généralement situé dans le sol sous les bâtiments.
La faible capacité thermique de l'air en fait un système relativement encombrant et demandant un entretien régulier (poussières, microbes...) mais il présente l'avantage d'être insensible au gel.