Introduction
La construction d'un bâtiment, fut-il passif ou à énergie positive, nécessite la mise en œuvre de matériaux : les connaissances sur leurs propriétés et résistances permettent une mise en œuvre dans les règles de l'art.
Il ne s'agit pas ici de rédiger un memento de résistance des matériaux mais de mettre certaines propriétés de ces matériaux en perspective et d'indiquer très succinctement les forces, contraintes et sollicitations qui peuvent s'appliquer à ces matériaux.
Lors d'une construction le concepteur est amené à distinguer les divers éléments structurels qui composent le bâtiment : poutre, dalle, mur, poteaux, voile, murs de soutènement, fondation, arc, coque et les liaisons entre eux dans la structure...
On utilise les notions de la RDM[1] pour déterminer le dimensionnement des éléments mis en œuvre en vérifiant ses choix suivant des critères de résistance, de déformation admissible et du coût financier.
Le calcul d'une poutre
Un des exemples le plus courant est le dimensionnement d'une poutre par le modèle de la Résistance des Matériaux (RDM[1]) par le calcul des contraintes mécaniques élémentaires et composées. La RDM[1] s'intéresse à la déformation (l'élasticité et la plasticité).
La résistance des matériaux (RDM[1]) fait partie du domaine de la mécanique des milieux continus.
Le solide est supposé élastique, continu, homogène, isotrope (les propriétés du matériau sont identiques dans toutes les directions), statique (pas d'effet dynamique) et isotherme (pas de changement de température).
Par ailleurs le calcul des contraintes par un système de force n'est valide qu'à un point suffisamment éloigné du point d'application des forces (hypothèse de Saint-Venant).
Voici quelques outils permettant quelques repères dans l'élaboration d'une note de calcul. On pourra se reporter à des ouvrages plus spécialisés tels que le Guide de Mécanique de Jean-Louis Fanchon[2].
