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Définition : Qualité Environnementale d'un Bâtiment
La HQE[1] est une démarche de “management de projet” visant à minimiser les impacts d’une opération de construction ou de réhabilitation sur l’environnement, tout en assurant à l’intérieur du bâtiment des conditions de vie saines et confortables.Les réflexions de la HQE s’étendent à différentes échelles parmi lesquelles la HQE Bâtiment.
La norme NF[2] P01-020-1 définit la Qualité Environnementale d'un Bâtiment comme étant l'aptitude de l'ensemble des caractéristiques intrinsèques du bâtiment, des équipements et de la parcelle à satisfaire les exigences liées à la maîtrise des impacts sur l'environnement extérieur et la création d'un environnement intérieur confortable et sain.
Fondamental : Référentiels
Cinq référentiels sont à la base de la définition de la démarche HQE pour le bâtiment. Ces cinq référentiels sont les suivants :
définition formelle,
définition exigentielle (14 cibles),
définition explicite de la Qualité Environnementale (DEQE[3]),
Reprenons chacun de ces points :
Définition formelle : est une définition qui insiste sur l’aptitude d’un bâtiment, et ses équipements, à satisfaire les besoins de maîtrise des impacts sur l’environnement extérieur et la production d’un environnement intérieur confortable et sain.
Définition exigentielle (14 cibles) : est une définition qui décompose l'exigence environnementale d'un bâtiment en 14 cibles regroupées en deux domaines :
maîtrise des impacts sur l'environnement extérieur,
la création d'un environnement intérieur satisfaisant.
Définition explicite de la Qualité Environnementale DEQE[3] : c'est une définition du groupe de travail « DEQE » de l'Association HQE[1] qui vise à établir un référentiel environnemental qui présente les caractéristiques HQE des bâtiments (neufs ou réhabilités).
Les caractéristiques sont à élaborer selon les types de bâtiments et les phases organisationnelles d'un projet.
Le référentiel prend en compte les aspects suivants : critères d'appréciation, indicateurs, méthodes d'évaluation, échelles d'appréciation.
SME[4] : ce référentiel, qui est élaboré, mis en place et géré par le maître d'ouvrage, porte sur les aspects organisationnels, procéduraux et pratiques spécifiques à une opération de construction ou d'adaptation d'un bâtiment.
Il vise à définir, mettre en œuvre et vérifier l'exigentiel et l'état final du bâtiment du point de vue environnemental.
Référentiel du CSTB[5] pour les bâtiments tertiaires : c'est un référentiel établi par le CSTB[5] visant à certifier les bâtiments tertiaires.
Ce projet a été rendu public dans sa première version dès décembre 2002, puis testé sur les opérations qui concernaient l'appel à projets “Démarche HQE et bâtiments tertiaires”.
Officiellement le dispositif de ce projet a vu le jour en 2005, et les premiers certificats ont été délivrés en mars 2005.
Conseil :
La partie 1 de la norme française NF[2] P01-020-1 de mars 2005, concernant la Qualité environnementale des produits de construction propose un cadre méthodologique pour la description et la caractérisation des performances environnementales et sanitaires des bâtiments, sous la forme d'un référentiel applicable aux phases de conception, construction et exploitation. Ce document est une application au secteur de la construction du rapport technique ISO[6] 14025 sur les déclarations environnementales de type III.Pour compléter la norme NF[2] P01-020-1, et son guide d'application GA[7] P01-020-2, la commission de normalisation a publié en 2009 la norme expérimentale XP P01-020-3 « Indicateurs environnementaux et méthodes de calcul associées pour l'évaluation environnementale des bâtiments »
. Par ailleurs, la commission de normalisation a publié un guide d'application de l'ISO[6] 14001 appliqué au management environnemental d'opérations de construction de bâtiment par le maître d'ouvrage, GA[7] P01-030.
Fondamental :
« La HQE[1] est bien une démarche, mais elle représente aussi des performances à atteindre. Ce qui est le plus durable, c'est tout de même le bien, le bâti, le logement ou l'équipement ! Au regard de l'écosystème global de la planète, c'est cette dimension qui sera in fine la plus importante. »
Marie-Noëlle LIENEMANN, Secrétaire d'État au logement, 2001.
Attention :
Les textes et normes cités ici peuvent ne plus être applicables au moment de la lecture du module. Se reporter aux textes en vigueur.
